Mur – Dégrossi

Mercredi dernier nous avons fini l’élévation du mur avec la 10ème rangée de parpaings (28 parpaings par rangée). J’étais allé en chercher quelques uns de plus et au final… il n’en reste que 3. Gros coup de bol ! (ou l’œil du maçon qui n’est pas si mauvais surtout…).
Pour rappel quand nous avons fait les fondations, nous avons prévu un fer à chaînage (CH4-10) tous les 4 mètres (cf Semelle du Mur). Ces fers sont pris dans la fondation et font 1,5m de haut. Des parpaings creux ont été déposés au dessus pour former une colonne vide avec un fer dedans qui fait la moitié de la hauteur du mur. Afin que la colonne soit bien vide, le deuxième parpaing du bas de chaque colonne a été découpé afin de pouvoir récupérer tout le ciment qui y tombait (on les voit bien sur les dernières photo de Élévation du mur).

Une fois la dernière rangée de parpaings réalisée, j’ai de nouveau découpé des fers de chaînage à 1,5m de long que nous avons insérés dans ces colonnes, puis nous avons déposé des fers à l’horizontal sur le mur pour faire la lisse haute. Coffrage de tout ça à niveau et bien horizontal ! Ensuite pour que les colonnes de béton et la lisse haute soient bien solidaires il faut mouiller le parpaing. On voit très bien sur la première photo l’emplacement de la colonne 🙂 (avec la planche en bas pour combler le futur ex trou de visite). Pour couler tout ça il faut faire un béton assez liquide… je dois avouer que les deux premières bétonnières était trop compact… ce qui nous a causé quelques désagréments pour la première colonne qui n’a pas été entièrement remplie de béton. Le maçon a dû ouvrir les parpaings pour la finir.

Jeudi, pose des chaperons. La technique est à peu près la même que pour monter une rangée de parpaings sauf qu’au lieu de poser le premier et le dernier parpaing et tirer un cordeau entre les deux, nous avons mesuré le débord du premier chaperon, nous l’avons taillé et on a posé que le second :). Le premier et le dernier chaperon ont été remplacés par une presse et le cordeau tendu entre les deux. Les chaperons intermédiaires sont posés sur un lit de colle (mortier au sable 0/4 comme pour le reste du mur) et réglés au maillet en caoutchouc. Pas de photos, j’étais en train de faire le mortier à la bétonnière 🙂

Fin de journée de jeudi…. et juste avant la nuit, préparation du mur pour recevoir son enduit. La partie basse du mur, celle qui sera dans la terre, est enduite de ciment imperméable (222 LANKOFUGEANT 25KG). Il faut le faire un peu pâteux pour la première couche et plus liquide pour la seconde couche. Il se dépose à la brosse et sèche assez rapidement. Fin de la seconde couche avant la nuit ouf ! Demain on passe au dégrossi.

Vendredi, réalisation du dégrossi. Le dégrossi est la couche de mortier qui se met sur le mur avant la finition (le crépi). De plus en plus souvent cette étape est négligée/supprimée et c’est la raison pour laquelle on voit les parpaings quand un mur de maison est mouillé par la pluie…
Changement de sable, ici c’est du sable fin qu’il faut, le 0/2. Et pour le ciment il en faut un onctueux et qui colle, ça sera le multibat de chez Lafarge.
Pour que le mortier adhère bien, il faut mouiller le mur (il est 8h20). Le dégrossi se projette pour coller contre le mur. On en met sur la truelle et on projette avec fermeté sur le mur et splatch ça tient (photo 2). Régulièrement il faut passer la règle pour lisser tout ça.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas participé à cette étape trop technique. Surtout que tout le mur doit avoir été enduit avant 11h30 sinon le mortier commence à trop tirer et n’est plus travaillable. Ouf, le maçon a fini à 11h25. Large :).

Une fois que ça a « tiré mais pas séché », il faut le gratter avec une brosse à griffes pour lui donner l’aspect « crépi ». C’est ce qui permettra à la finition de bien tenir par la suite. Puis on laisse sécher.

En fin d’après-midi il me restait un peu de temps pour m’occuper du WC suspendu de la suite parentale :

  • Création d’un gabarit et découpe du premier placo
  • Découpe d’un second placo identique
  • Collage et fixation du tout.

Pour l’armature sur le bâti, je n’ai pas pu la fixer au bâti (métal trop épais), j’ai donc suivi les consignes de « taka yaka » et j’ai encollé le chassis du WC et vissé le placo dans les montants : ainsi les deux sont tenus et solidaires par le placo…

Je me suis aussi occupé de l’alarme. Les photos parlent d’elles-même (tu remarqueras que mon internet est suspendu mais fonctionnel 🙂 )

et j’ai scellé le regard dans la cours avec le reste de ciment du dégrossi (on n’allait pas jeter tout ça !)