J’en parlais il y a quelques jours, nous avons finalement décidé de démolir la véranda qui servait de sas d’entrée à la maison. Maintenant que nous avons une vrai entrée (c’était la cuisine à cet endroit avant) et un cellier accessible, il n’y a plus besoin de ce sas.
Deux possibilités s’offrent à moi :
– La démolition pure et simple à coup de masse ou de tracteur
– La semi-déconstruction
Cette véranda étant principalement en verre je vais plutôt prendre la seconde option. La première va me mettre du verre de partout et ensuite pour manipuler les ferrailles ça ne sera pas pratique avec les éclats de verre qui seront restés collés dans le mastique.
Première étape, retirer toutes les vitres que je peux faire d’en bas avec un escabeau. Certains vitres ont été changés il y a quelques dizaines d’années et ça se sent : le mastic est nettement plus souple que celui d’origine. Aller, je fais ça en alternance avec l’isolation de la salle de bain.
Seconde étape, défaire les lampes qu’on conserve (hé oui on vient de les mettre 🙂 ) et passer au retrait des carreaux du toit. Ensuite je pourrai défaire les carreaux d’en haut. J’utilise pour ça un couteau de vitrier. C’est comme un couteau mais assez large avec de quoi taper dessus au marteau et faire sauter le mastic. C’est assez redoutable… la chaleur aussi, plus de 30°C ! ça va encore quand le soleil ne tape pas dessus mais assez rapidement la véranda est au soleil.. une pensée à tous les travailleurs en extérieur.
Déjà qu’elle n’était pas belle mais alors là… Au final le métal est pas mal bouffé en bas et sur le toit. Le reste est plutôt pas mal mais madame a décidé de toute façon, ça sera destruction et pas rénovation : trop long à faire pour un résultat pas forcément intéressant.
Suite du programme : démolition des soubassements en terre cuite recouverte de crépis. Pour ça le plus simple c’est la masse…
L’étape suivante est assez évidente : découper le métal à la meuleuse. C’est assez rapide par contre il faut faire un peu attention à ne pas coincer le disque de découpe ou se prendre la structure sur la tête. Je découpe la véranda par panneau puis une fois le panneau au sol je le recoupe en deux. Le ferrailleur se chargera de nous débarrasser de toute ça. Il ne reste que la partie fixée dans la maison. Celle là tient avec des vis bien rouillées qui ne bougent pas. Tant pis dans ce cas le plus simple est de sortir la perceuse et de percer la tête de la vis jusqu’à ce qu’elle saute toute seule. Ensuite la bavette en plomb est assez simple à retirer : disquer un peu le mur et retirer les clous.
Et voilà, nickel fini… comment ça la dalle devant la porte ? elle ne va pas ? … hum… bon bah un bon programme pour ce samedi ça. 35 degrés ce 9 septembre? oui oui…mais bon quand il faut, il faut. Aller pour faire ça il faut mieux sortir le marteau piqueur, ça va un peu plus vite et la fin (après 19h30 heure de fin du bruit toléré) sera fait à la barre à mine. Au final ça fait plutôt bien. Sur le pourtour des pavé en terre cuite (dans un piteux état), et au milieu de la pierre meulière avec un béton très friable (beaucoup de charge et très peu de liant), au dessus une dalle béton bien faite et ensuite un petit ragréage avant les petits carreaux de carrelage en hexagone. Assez joli le carrelage qui s’est décollé avec les vibrations.
Un petit avant/après ?
Quelques raccords à faire mais pour le moment ça va rester comme ça.
Tchuss
Et bien, je suis d’accord avec Isabelle : la maison est plus jolie comme ça !